Rechercher dans ce blog

dimanche 14 octobre 2012

L'automne est là

Ça y est, l'automne s'est définitivement installé en Suède. Entre deux nuages, entre les gouttes d'eau et entre deux coups de vent, nous avons eu un 2e week-end de septembre magnifique ! Pour preuve, ces belles photos du quartier Sala backe. Beaucoup d'érables sont plantés ici, j'ai donc l'impression d'être dans un mini-Canada. Profitons-en !





Qui dit automne, dit moins de jour : le soleil se lève à 6h00 et se couche désormais à 19h30 (à cette heure là, c'est nuit noire).

samedi 13 octobre 2012

Travail au labo

Et allez, on enchaine avec la préparation d'une autre expérience à mettre en place fin Septembre sur le terrain.

Pour compléter les données apportées par la croissance des algues, je vais aussi regarder le processus de dégradation des feuilles d'arbre dans les 10 rivières que j'étudie. En effet, en automne, les feuilles des arbres environnant la rivière tombent, les écosystèmes terrestres et aquatiques sont ainsi intimement liés. C'est alors que toute la communauté de détritivores (voir les photos des petites bêtes ci-dessous) se met en action pour découper les feuilles en plus petits morceaux pour que les nutriments soient assimilables par d'autres mini bêtes de la rivière.

Plécoptère

Trichoptère

Avant que les détrtivores ne passent à l'action, il y a déjà colonisation des feuilles par des bactéries et des champignons microscopiques qui rendent les feuilles appétissantes et mangeables par ces petites bêtes. Donc pour séparer les effets des macroinvertébrés des effets des bactéries + champignons, je vais mettre 5±0,1g de feuilles de bouleau dans deux types de sacs. Le premier type sera fait d'un filet à larges mailles, ce qui permettra la colonisation des macroinvertébrés. Le deuxième type de sac sera fait d'un filet à mailles très fines pour exclure les macroinvertébrés et ainsi quantifier l'effet des champignons/bactéries.

Bon, comme ca tout le monde saura à quoi ressemble un bouleau.

Le but de l'expérience est de placé 5 paires de sacs (un à mailles fines et l'autre à grosses mailles) remplis de feuilles par rivière. Je vais aussi laisser mon enregistreur de température avec les sacs. Les sacs de litière vont séjourner 40 jours dans l'eau (et non pas 60 comme décidé au début car les nutriments, présents dans les rivières agricoles, accélèrent la dégradation des feuilles).

J'ai donc préparé une centaine de sac remplis de feuilles en une petite semaine (en jonglant avec toutes mes autres activités). Regardez comme c'est beau :
La pesée et l'humidification des feuilles (pour éviter de les casser quand on les manipule) avant la mise en sac

Sacs de litière à grosses mailles



Les 5 paires de sacs qui attendent sagement sur la rive

Nouveau terrain

A peine rentrée du périple France-Suède en voiture, je suis repartie sur le terrain dans les jours qui ont suivi pour faire mes mesures sur mes petites algues. Et grande nouveauté, Brendan a pris un étudiant en Master (Maisam) pour m'aider pour ces 3 jours.

Mes petits carreaux sous l'eau

Un mois après : en haut, avec Vaseline et en bas sans Vaseline

Sous l'eau, on voit bien la différence Vaseline-non Vaseline

Je crois bien que je ne vous ai même pas fait voir où se situent les rivières que j'étudie (bouh ! la honte !!). Bon alors voilà un petit plan :

A 300 km d'Uppsala, soit environ 4h de route (c'est de la rigolade à côté de ce qui m'attend  l'année prochaine)

Voilà la localisation de tous les sites qui paraissent proches comme ca... Les routes  sont étroites, sinueuses, pas toujours goudronnées et parfois il y 1h de route pour atteindre le prochain site.

J'en ai aussi profité pour faire une caractérisation des sites que j'étudie, c'est-à-dire que j'ai fait plusieurs mesures pour connaître les caractéristiques les plus importantes des différentes rivières. J'ai par exemple mesurer la largeur du tronçon de rivière étudié, le niveau d'eau, la vitesse du courant (au niveau de la surface et au fond), les différentes espèces d'arbres présentes,... Je n'ai en revanche pas réussi à mesurer la pente des rivières... Il faudra donc réitérer l'essai !

Photo de la végétation surplombant la rivière. Je vais ainsi mesurer le pourcentage d'ombrage.

Pendant que moi je regardais tout ça, Maisam tentait de mesurer les algues. Je dis "tentait" parce que le pauvre petit n'est pas très doué sur le terrain (pour ne pas dire que c'est un boulet...). Il lui faut par exemple un bâton pour marcher dans l'eau, Monsieur a mal au dos dès qu'il est un peu trop penché, conduire le fatigue, il n'avait pas son pique-nique parce que sa copine n'était pas là pour lui préparer...

Regardez comme il est à l'aise le petit !




Pour faire ces mesures d'algues, on a utilisé un "benthotorch" qui prend des séries de mesures pendant 30s. Il faut prendre 10 mesures par carreau de carrelage. Il y a même un GPS embarqué mais ça rallonge encore le temps de mesure.


Bien sûr, on a eu quelques problèmes : carreau cassé, panneau (pour expliquer mes expériences au public/proprios des terrains) bouffé par les vaches (j'ai vu des morceaux mâchouillés par terre !), Maisam a lui même cassé un carreau parce qu'il ne sait pas se servir d'un marteau, une rivière toujours à sec, on s'est perdu (le GPS nous a dit "Prenez le ferry !")... Bref, c'est du terrain quoi !


Finalement, on a décidé de laisser le carrelage un mois de plus (puisque je dois encore y retourner) pour voir l'évolution de ces algues pendant l'automne. Ce sera que du bonus !

La belle Silverån comme d'habitude

Retour en voiture depuis la France

Et voilà, Titine est venue avec moi en Suède fin Août ^^
Même si elle commence à avoir des kilomètres au compteur, elle n'a pas bronché !

Voici quelques photos du périple. Dans l'ensemble pas de problèmes majeurs. Par contre, pluie quasi incessante en Allemagne, ce qui n'était pas vraiment rassurant vue la vitesse à laquelle les Allemands roulent... On a vu beaucoup d'éoliennes et des champs de panneaux solaires également mais uniquement dans le Nord du pays :


Au Danemark, on est passées sur plusieurs ponts. 


1er "petit" pont

Et on avait aussi décidé de prendre le pont entre le Danemark et la Suède (qui arrive à Malmö) mais on a eu beaucoup, beaucoup de bouchons pour prendre tous les ponts, donc on a finalement décidé de ne pas prendre le pont mais le ferry. On a VRAIMENT galéré pour trouver le ferry en lui-même mais la traversée n'a duré que 15 minutes et il y avait environ 10 voitures et 3 poids-lourds !

Après plus d'une heure de bouchons, on voit enfin (!) le pont !

Sur le pont =) qui fait 25 km tout de même !




2e pont pour lequel on a attendu plus d'une heure !

Pour la petite histoire, le Danemark et la Suède n'étaient pas d'accord sur le moyen de relier les 2 pays. Ainsi, le Danemark a commencé à creuser un tunnel et la Suède a commencé par construire un pont ! La partie pont est plus longue et donc il a fallu ensuite raccorder les 2 ouvrages lol Dommage qu'on n'ait pas pu voir ça en vrai....

Joli paysage à la sortie du grand pont

Et ensuite, retour à Uppsala. Finalement, le voyage en Suède nous a paru plus long que le reste ! Peut être parce qu'on savait qu'on était en Suède et qu'on était impatientes d'arriver !

Voilà un peu les caractéristiques du voyage :


- 5 pays traversés
- 2,5 jours de conduite et 2 nuits
- environ 2 200 km dont 730 km en Allemagne, 330 km au Danemark et 630 km en Suède
- 180 euros d'hôtel pour 2 nuits, 2 personnes avec petit-déjeuners compris
- 150 L de gazole consommés ou 220 euros (c'était très cher en Allemagne et le moins cher était au Luxembourg)
- 30 euros pour la nourriture supplémentaire et les cafés (on avait emmené des pique-niques)
- 85 euros pour le ferry et le grand pont (on ne savait pas qu'il était payant ! mais bon y'a pas d'autres routes, donc pas trop le choix...)
- environ 300 kg de CO2 émis... :$

Donc au total, 550 euros pour 2 sans compter la révision de la voiture, équipement divers (MERCI Papa et Maman !),...


vendredi 12 octobre 2012

Terrain quand tu nous tiens !

Je suis retournée une première fois sur le terrain début août pour 2 jours avec Oded.


Après avoir visité une quinzaine de sites fin Juin avec Brendan, on en a sélectionné seulement 10 (9 étaient obligatoires dans le programme WATERS + 2 bonus mais malheureusement, on n'a pas trouvé de 11e site avec des caractéristiques similaires aux autres sites). J'y suis donc retournée pour pouvoir mettre en place mes expériences. Je vais essayer de vous expliquer simplement ce que j'ai fait et pourquoi.
Comme je l'ai déjà dit, je travaille sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Et pour savoir si l'écosystème est "en bonne santé" ou s'il fonctionnement normalement, je vais étudier dans un premier temps la croissance des algues.
Pour ce faire, j'ai commencé par couper, couper et recouper du grillage pour y disposer 2 carreaux de carrelage. J'ai ainsi une paire de carreaux et j'ai besoin de 4 paires par rivière. Et comme je travaille sur 10 rivière, il fallait donc préparer 40 paires....

Dans la petite bouteille, il y a un enregistreur de température, gros comme une pile bouton.

Les algues pourront grandir sur ces carreaux de carrelage sur lesquels on pourra ensuite mesurer des paramètres (pour ceux que ça intéresse : diatomées, cyanobactéries, algues vertes). La difficulté de cette expérience est de trouver les points stratégiques pour placer les couples dans la rivière : ni trop au soleil, ni trop à l'ombre... mais il faut aussi faire attention au niveau de l'eau ! Si les carreaux de carrelage se retrouvent en dehors de l'eau, c'est foutu !


Bon, une fois tout placé, il n'y a plus qu'à attendre et y retourner début septembre pour faire des mesures et remporter tous ces petits carreaux.
Je m'attends à ce que dans les rivières qui sont enrichies en nutriments (donc dont le bassin versant est agricole), les algues se développent nettement plus vite et qu'elles soient plus nombreuses que dans les rivières dont le bassin versant est forestier. Dans les rivières affectées par l'agriculture, il semblerait qu'il y a beaucoup d'escargot qui risquent de brouter toutes mes algues. Du coup, je vais faire 2 traitements différents au sein de chaque paire de carreaux de carrelage. Sur un carreau, j'ai badigeonné les bords avec de la Vaseline pour que les escargots glissent et n'arrivent pas à grimper sur le carreau. L'autre carreau de la paire est laissé tel quel et sert de contrôle. On pourra ainsi quantifier la pression exercée par les brouteurs sur le développement des algues.

Évidemment, quelques petits problèmes : grosse pluie à un moment donné (mais bon, ça on n'y peut rien), une rivière quasiment à sec (après demande auprès de l'équivalent la police de l'eau/DIREN françaises, on ne sait pas pourquoi donc organisation d'une réunion avec les propriétaires), et 1ère chute dans l'eau ! Pas de gros bobos : juste, quelques bleus et bosses sur les jambes, coupures sur les bras et mains...

Borrumsbäcken à sec : mais que se passe-t-il ?

Silverån, site de référence

mardi 2 octobre 2012

Kräftskiva

Kräftskiva est une fête traditionnelle suédoise. C'est la fête de l'écrevisse qui marque la fin de l'été. Cette fête est célébrée à la fin du mois d'Août. Traditionnellement, on mange dehors mais bon, avec le mauvais temps de cette année, je pense que la plupart des Suédois ont mangé à l'intérieur. Cette tradition est née parce qu'au cours du 20e siècle, la pêche des écrevisses est devenue strictement réglementée. Les écrevisses étaient en voie de disparition. La pêche n'est donc autorisée qu'au mois d'Août.


Les écrevisses sont cuites dans un court-bouillon fait de d'eau salée, bière et bouquets d'aneth. Elles se mangent froides et il faut aspirer bruyamment pour manger tout leur suc. Les boissons qui accompagnent le festin sont bien entendues la bière et l'eau-de-vie. On peut manger aussi du pain (sucré) avec du fromage Västerbotten. La table est souvent décorée avec des bougies, lampions et toute sorte de décoration aux motifs "écrevisse".


Ca doit être le seul plat traditionnel qui n'est pas à base de harengs, patates ou boulettes de viande.

Reprise du blog ?

Bon, je suis à la ramasse dans les articles... j'ai déserté ce blog pendant presque 1 mois et demi  maintenant... Pas bieeeeeeeeeeen !
Je vais donc essayer de reprendre un peu plus sérieusement le blog.... mais bon, je ne promets rien ! lol



mercredi 22 août 2012

Promenons-nous dans les bois...

... Tant que le loup n'y est pas !

Il y a maintenant 15 jours, je suis allée avec des copines dans les bois afin de ramasser des myrtilles. En effet, les baies sont très fréquentes en Suède. Non seulement il y a beaucoup de myrtilles, mais on trouve aussi très facilement des fraises des bois, des framboises, des airelles... des hjortron. Les hjortron sont des baies jaunes ressemblant à des mûres et qu'on ne trouve que dans les endroits marécageux du Nord de la Suède.

 
Revenons-en à mes baies ! 

Nous sommes donc allées dans une réserve naturelle près d'Uppsala (non, non ! je ne révèlerai pas mon site lol) et nous avons trouvé des myrtilles à foison ! En fait, une fois qu'on a repéré à quoi ressemble le buisson de myrtilles, c'est très facile et on s'aperçoit qu'il y en a partout !

On a récolté une belle quantité :




Donc maintenant, j'ai de la confiture de myrtilles pour tout l'hiver !! ça c'est cool !








 


Et par le plus grand des hasards, je suis tombée sur des groupes de chanterelles ! La aussi belle récolte :






Il parait que cette année est particulièrement propice aux chanterelles parce que nous avons eu un été humide avec des périodes de chaud (en d'autres mots, un été pourri !). Tout ce qui est bon pour ces petits champignons.
J'en ai déjà mangé quelques uns et ils sont super bons ! Le reste est au congel pour plus tard :)

lundi 20 août 2012

Présentation de mon cadre de travail

Ca fait maintenant plus d'un mois que j'ai commencé ma thèse et je me suis rendue compte que je n'ai toujours pas présenté mon cadre de travail. Laissez-moi donc réparer cette erreur !

Je suis donc doctorante à SLU. Le campus d'Uppsala se situe en dehors de la ville, juste à côté de l'unique école vétérinaire de Suède !

En A c'est SLU, en B c'est mon chez moi :)

Je mets entre 20 et 25 min pour y aller en vélo, ça dépend d'où vient le vent ^^ ça fait environ 8 km.

Mon département, "Aquatic Sciences and Assessment", fait partie de la faculté des "Ressources Naturelles et Sciences Agricoles". Il se situe dans le bâtiment nommé "Vatten, Miljö och Mark" c'est-à-dire "Eau, Environnement et Sol".
Le département a emménagé dans ce nouveau bâtiment il y a à peine un an maintenant. Et d'ailleurs, si vous regardez sur google map avec l'option street view, le bâtiment n'existe pas et on ne peut voir que le chantier.

Ce nouveau bâtiment, ben, c'est la classe ! Il a été construit selon des normes environnementales très strictes (norme ISO je-sais-pas-combien). Le devant est moche (tout gris donc tout triste) mais c'est très bien paysagé : l'eau de pluie est récupéré et comme ils ont créé une légère pente, cette eau alimente tous les parterres de fleurs via des petits canaux (faudrait que je prenne une photo, ce serait plus compréhensible...). L'arrière du bâtiment est fait de panaux en chêne issus de forêts éco-gérées.

L'arrière du bâtiment

Sur le toit, il y a des panneaux solaires (on les voit sur la photo) et sur les toits des ailes du bâtiments, ce sont des toitures végétales. Ce qui fait que la bâtiment est à énergie positive !
Entre nous, on l'appelle le "smart building" (= bâtiment intelligent) parce que lorsque la température à l'intérieur de nos bureaux est trop importante, des stores sortent automatiquement afin de réguler la température ! Il y a beaucoup de baies vitrées et au milieu, un grand puits de lumière. Ce qui fait que même si je n'ai pas un bureau qui donne sur l'extérieur, j'ai quand même de la lumière naturelle :)

Mark-vatten-miljöcentrum = bâtiment pour les recherches concernant le soil, l'eau et l'environnement

Le devant du bâtiment

Que dire de plus, l'éclairage dans les bureaux se fait automatiquement et se coupe tout seul quand on est plus là, il y a le tri sélectif dans la cuisine (enfin, comme partout en Suède), on a des fruits à disposition dans notre couloir, les équipements électroniques doivent respecter des normes écologiques et ISO (c'est pour ça que j'ai un ordi portable Lenovo), l'imprimante se met en veille toute seule,... Et on a une terrasse pour manger dehors qui borde un petit bassin contenant des poissons. Je pense qu'on peut assimiler ça à une piscine écologique car le fonctionnement est totalement autonome et la filtration de l'eau se fait via différentes plantes. Les parkings à vélo sont immenses et j'ai d'ailleurs vu qu'ils ajoutaient encore des nouvelles places. Dire que la première fois que je suis venue, je ne les avais pas vus !

L'intérieur du bâtiment est très design et il y a quelques absurdités, je trouve. Il n'est pas autorisé de personnaliser son bureau. Par exemple, les chercheurs permanents ne peuvent pas afficher de photos sur leurs murs ou bien accrocher leurs propres rideaux aux fenêtres. Il faut que tout le monde ait le même bureau et cela va même jusqu'à la chaise de bureau ! lol C'est parce que le bâtiment a été construit par un architecte et qu'il y a donc une charte à respecter. De même, l'université loue des "oeuvres d'art" afin de décorer les murs des couloirs. Je mets volontairement oeuvres entre guillemets parce que lorsqu'on voit ce que c'est, on se dit que l'argent est jeté par les fenêtres ! Il y a un tableau en particulier qui fait débat. Ce sont des lignes perpendiculaires en légère perspective qui sont censées représenter l'interaction entre la Science et la Société. Sachant que cette oeuvre (moche) est louée plusieurs milliers de couronnes suédoises et qu'elle a été mise à la place d'une jolie fresque peinte qui faisait l'unanimité.... C'est comme la sculpture à l'entrée du bâtiment : certains l'appelle "les os pour chien", d'autres l'ADN,.... Bref, ça ressemble pas à grand chose est c'est censé être les interactions au sein de l'univers !

Sinon côté bureau, c'est assez simple. Comme dit précédemment, j'ai un bureau qui donne vers l'intérieur mais comme tout est vitré et qu'il y a un puits de lumière, c'est assez lumineux. Je partage le bureau avec 4 autres PhD students : Peter qui a bientôt fini sa thèse, Oded qui travaille sur les castors et qui a commencé il y a un an et Agniezka, thésarde polonaise qui travaille en Italie et qui est venue 6 mois en Suède (c'est obligatoire en Italie de faire 4 à 6 mois dans un pays où on parle anglais); elle remplaçait Karin que je n'ai jamais vue car d'après ce que j'ai compris, elle abandonne sa thèse. Sinon, ce qui est plutôt bien c'est que j'ai un bureau qui se règle en hauteur ! Donc quand j'en ai marre de travailler assise, je monte le bureau et hop, je peux travailler debout ! ça c'est la classe !